Les essais de Moniques Richard, Christine Faucher et Martin Lalonde, professeurs à l’École des arts visuels et médiatiques, ont récemment été publiés dans l’ouvrage collectif « Teaching art, (re)imagining identity ».
Cette anthologie montre l’importance de l’enseignement des arts dans la construction d’un « soi qui compte », particulièrement chez les jeunes marginalisés. Laura Hetrick, qui dirige la publication, clôt l’ouvrage en proposant aux enseignants en arts différents moyens pour engager leurs élèves, par la création artistique, dans un dialogue favorisant l’exploration identitaire. Nouveaux médias et culture juvénile sont mis de l’avant dans cet ouvrage publié aux Presses de l’Université de l'Illinois (États-Unis).
Laura Hetrick est professeure adjointe en éducation artistique à l’Université de l'Illinois et corédactrice de la revue d’envergure internationale « Visual Arts Research ». Il est possible de commander cet ouvrage sur le site des Presses de l’Université de l'Illinois.
Conférencier.e.s:
- Laurence Perron (UQAM): Raconter Tchernobyl: le monstrueux chez Christa Wolf et Eva Kristina Mindszenti
- Jean-François Chassay (UQAM): L'animal en nous ou le brouillage des frontières: Do Androids Dream of Electric Sheep? de Philip K. Dick
Entrée libre et ouverte à tous!
Brenda Dunn-Lardeau, professeure associée au Département d'Études littéraires, a été commissaire de l'exposition Resplendissantes enluminures au Musée des beaux-arts de Montréal où sont présentés une cinquantaine de livres d'Heures complets et de feuillets connexes, allant de 1225 à 1583. Ceux-ci sont conservés dans sept institutions publiques du Québec, entre autres, dans les Collections spéciales de la Bibliothèque des Arts de l’UQAM qui possède deux livres d’Heures manuscrits enluminés qui lui furent légués par l’École des Beaux-Arts de Montréal en 1969. Le Catalogue raisonné des livres d'Heures conservés au Québec (PUQ, 2018), sous la direction de Brenda Dunn-Lardeau, accompagne l'exposition et est en vente à la Boutique du Musée et à la Coop de l'UQAM.
Le Musée offre également des ateliers d'une heure les samedis et dimanches jusqu'au 23 décembre pour les enfants de 6 ans et plus accompagnés d'un adulte afin qu'ils fassent l'expérience des enluminures et bordures inspirées de l'exposition.
Entrée gratuite du 22 décembre 2018 au 6 janvier 2019
Voir le site du Musée des beaux-arts de Montréal mbam.qc.ca, notamment le calendrier culturel pour les détails sur l'exposition et les ateliers en lien avec l'exposition. L'exposition a lieu du mardi au dimanche de 10h à 17h au Cabinet des arts graphiques du Musée (niveau S2).
Chantal duPont – corps-mémoire, une conversation propose une rencontre avec l’ensemble de l’œuvre d’une figure marquante de l’histoire de la vidéo et des arts médiatiques au Québec et au Canada, pionnière dans sa pratique et dans son enseignement des arts médiatiques et numériques.
Cette exposition monographique surgit à un moment où l’artiste crée, depuis bientôt cinq ans, de nouvelles œuvres, dans une effervescence créative et un état d’urgence hors du commun. Sensible au passage du temps, à l’impact des images de la mémoire sur ses propres souvenirs et expériences, soucieuse de la plasticité de ces images, qu’elles soient photographiées, enregistrées en vidéo, fixées sur pellicule film super 8 et 16 mm ou reconstruites, Chantal duPont développe un réseau complexe de correspondances entre les œuvres réunies ici. Conçue de manière à présenter une expérience intimiste, favorisant la découverte et l’appréciation des œuvres de l’artiste, l’exposition s’apparente à la visite d’un studio d’artiste. Née d’un échange soutenu entre Chantal duPont et la commissaire Nicole Gingras, l’exposition offre une conversation se déployant sur une semaine. Tout au long de l’exposition-événement, des invité.e.s – artistes et auteures – joindront leur voix à celle de l’artiste, commentant une œuvre ou un aspect de son œuvre, partageant un souvenir. Le programme détaillé de ces rencontres fera l’objet d’un communiqué ultérieur
Construite à partir de récits des habitants du quartier, l’exposition Cuisinage présente la cuisine comme pièce centrale de la maison, témoin des partages, fêtes, drames et solitudes qui reflète les mutations que la société a connue.
À travers des installations sculpturales, des photographies, des enregistrements sonores et vidéos, découvrez un nouveau regard sur la culture du quartier Centre-Sud! Benoît Brousseau, Linda Côté et Jean-François Lachance forment un collectif d’artistes de la relève qui s’intéressent particulièrement à ce qui définit l’identité d’une personne, d’un lieu ou d’une communauté. Ensemble, ils explorent les problématiques sociales d’exclusion, d’abus de pouvoir et d’aliénation, en mettant l’imaginaire poétique au centre de leur approche.
Ce projet est réalisé en partenariat avec la Faculté des arts de l’UQAM.
Touchante et sensible, cette exposition souhaite faire découvrir l’histoire de l’Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale aux enfants dès 8 ans, à travers 5 romans jeunesse canadiens.
Abordant des valeurs et des thèmes centraux de l’enfance, les jeunes visiteurs feront la connaissance des souvenirs, des joies, des peines et des questions de 5 enfants qui ont traversé de terribles épreuves avec courage et compassion.
Raconte-Moi ! se veut une amorce dans la sensibilisation des plus jeunes aux dangers du racisme et de l’antisémitisme. « Les jeunes sont en mesure de mieux comprendre les dangers de la haine et les conséquences du génocide lorsqu'ils l’apprennent avec des histoires personnelles », a expliqué Marie-Blanche Fourcade, Chef conservation et expositions au Musée de l'Holocauste Montréal.
Présentée à Montréal jusqu’au mois de février, l’exposition partira ensuite en itinérance à travers le Québec et le Canada avant de revenir au Musée de l’Holocauste Montréal, fin 2019.
Date limite : lundi 15 avril 2019
Pour plus d'informations, communiquez avec Geneviève Garneau, agente de recherche et de planification : garneau.genevieve@uqam.ca ou 514 987-3000 poste 2432.
Pour son 7e numéro, le Cygne noir, revue d'exploration sémiotique, se penchera sur le thème des algorithmes.
Date limite d'envoi des propositions : le 1er février 2019.
Organisé par l'ACFAS, le concours « Génies en affaires » propose à des étudiants de présenter des projets d’innovation technologique auprès d’experts et devant le grand public. Plusieurs prix d’un montant total de plus de 20 000 $ seront attribués aux lauréats afin de les aider dans leurs projets. Deux formations, gratuites et ouvertes à tous, seront de plus offertes sur la commercialisation des technologies universitaires (lundi 12 novembre 2018) et la communication orale (lundi 25 février 2019).
Date d'échéance : jeudi 31 janvier 2019
L'année prochaine l'UQAM fêtera ses 50 ans et c'est dans ce cadre que le Vice-rectorat à la recherche, à la création et à la diffusion organise une série d'activités, du 19 au 21 mars 2019. Ce sera l'occasion de nous réunir, d'échanger et de souligner l'importance de la recherche et de la création et son apport au rayonnement de l'Université.
Parmi les activités de la Semaine de la recherche et de la création, le Vice-rectorat lance le concours De l'idée à l'innovation qui s'adresse aux professeurs et/ou aux chargés de cours ayant le statut de professeur associé. Le concours comprend trois volets (Étincelle, Partenariat, Impact) associés chacun à un prix d'une valeur de 10 000$ versé en fonds de recherche. Nous souhaitons entre autres, par ce concours, voir émerger de nouvelles idées, valoriser des projets de recherches transdisciplinaires, souligner des approches originales et mettre en valeur des écosystèmes de partenaires engagés.
Date limite pour soumettre un projet : vendredi 8 février 2019.
Les gagnants seront dévoilés le 21 mars 2019 lors du cocktail de clôture de la Semaine de la recherche et de la création.
Pour plus d'informations visitez : semaineRC.uqam.ca
L'écran est le dispositif par excellence du numérique. C'est par le biais d'un écran et de son interface visuelle que nous avons accès à nos ordinateurs et au réseau Internet. On a d'ailleurs assisté à une pénétration graduelle des écrans dans toutes les sphères de la vie. Dorénavant, les écrans nous accompagnent, nous en avons dans nos maisons, dans nos sacs, dans nos poches, dans nos mains. Leur omniprésence est telle qu'ils surdéterminent une médiasphère, que Viviane Sobchack nomme une sphère d'écrans: «nous vivons aujourd'hui d'abord dans et à travers les écrans, plutôt que sur ou avec eux. Ils ne sont plus une petite partie, même significative, de notre monde de la vie; ils sont notre monde de la vie» (2016, p. 30). Gilles Lipovetsky et Jean Serroy annonçaient déjà, il y a dix ans, ce règne de l'écran global: «On est passé d'un demi-siècle de l'écran-spectacle à l'écran-communication, de l'écran-un au tout-écran.» (2007, p. 10) L'écran global est un «état écranique généralisé», fondé sur une omniprésence, une multifonctionnalité et une médiaticité généralisée. Le colloque Monitorer le présent. L'écran à l'ère du soupçon entend explorer cette prépondérance des écrans dans nos pratiques culturelles, artistiques et littéraires, ainsi que les formes de pouvoir et d'autorité qui peuvent en découler.
On pourra s'interroger :
1) sur les liens entre les écrans et ce monde qu'ils décrivent;
2) sur les relations entre les écrans et les fictions
3) sur les valeurs de vérité des images et des récits qu'ils rendent disponibles;
4) sur les effets de déréalisation (Lageira, 2010) qu'ils provoquent; mais encore
5) sur les formes de surveillance et de sousveillance qu'ils mettent en scène;
6) sur les interfaces par lesquelles on les manipule, où textes, images et sons interagissent de façon complexe;
7) sur les dispositifs écraniques eux-mêmes et leur rapide pénétration de notre quotidien, etc. Le colloque Monitorer le présent.
L'écran à l'ère du soupçon est organisé conjointement par la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques, par le programme de recherche « Archiver le présent ? Imaginaire de l'exhaustivité dans les arts et les littératures numériques » (CRSH), ainsi que par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire.
Les propositions de communication doivent comprendre un titre, un bref résumé de l’intervention prévue (15 lignes - 1250 signes), une biblio d’au plus 5 titres, ainsi qu’une notice biographique (8 lignes – 750 signes). Elles doivent être envoyées pour le 8 février 2019 à l’adresse courriel ALN-NT2@UQAM.CA . Comité scientifique Sylvie Bauer (U. Rennes 2) Bertrand Gervais (UQAM) Vincent Lavoie (UQAM) Hélène Machinal (U. de Bretagne Occidentale) Monica Michlin (U. Paul Valéry Montpellier 3) Arnaud Regnauld (U. Paris 8) Comité organisateur Gina Cortopassi (UQAM) Bertrand Gervais (UQAM) Sarah Grenier (UQAM) Vincent Lavoie (UQAM) Bibliographie LAGEIRA, J. (2010). De la déréalisation du réel, Paris, Jacqueline Chambon. LIPOVETSKY, G. et SERROY J. (2007). L’écran global : culture-médias et cinéma à l’âge hypermoderne, Paris, Seuil. SOBCHACK, V. (2016). « Comprendre les écrans : une méditation in media res », Vivre par (mi) les écrans, dans A. C. Dalmasso et J. Bodini (dir.), Paris, Les Presses du réel, p. 29-46. VANCHERI, L. (2016). « Des images pour ne pas voir : introduction à une théorie de l’image-écran », Voir selon les écrans, penser selon les écrans, dans J. Bodoni et M. Carbone (dir.), Mimésis, p. 59-72.